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de Grégoire s’est trompé quand il a écrit Cinomannis, que donnent deux manuscrits de Paris : f. latin-5921 (anc. Colbert A), fol. 4e verso, et 9765’ (âne. Begius e), fol. ce verso. Il est probable que le texte primitif portail ; Viromandis, correction que l’histoire confirme et dont on peut même dire qu’elle a besoin.

APPENDICE

Nous n’avons pas a énumérer ici les parties du v“ siècle vers lesquelles M.4 Moet u dirigé ses investigations parfois heureuses : il donne encore à penser, lors même qu’il ne comraine pas. Pour les commencements de la Petite-Bretagne, aucun érudit de ce temps ne pourrait en traiter avec plus de compétence en dehors des influences opposées de D. Lohineau et de D..Mo« rice : quant à l’Armorique, on va voir que, s’il a incontestablement éclairé quelques points de. son histoire, il en est (‘l’autres sunlesquels on peut continuer de rester en désaccord avec le récent historien des Francs.

DE IÏINDÊPENDANGE nnscrres ARMORICAINES AU v“ SIÈCLE. S’il faut en croire M. Moet de la Forte-Maison, t. 1o‘, p. 358 de son Histoire des Francs, la durée de la confédération armoricain a été de huit années (de.499 à 417). Combien paraîtra téméraire et hasardée l’assertion de fauteur d’u n travail sur les annales de PArmorique, que l’indépendance de ce pays, attestée par des documents contemporains, a pu subir quelque éclipse, mais remplit cependant le cours presque entier du v siècle (1) ! Heureusement pour cet auteur, l’historien des

(t) Voy. Lurmorique au V siècle, Introduction ; Rennes, 1867.