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NOTE 3.

De la dynastie marcomirienne.

M. Moet a été fort malmené pour avoir révélé l’existence d’une nouvelle race royale, la marcomirienne. Il ne l’a pas inventée pourtant ; mais il la révélé, en effet, le lien généalogique ‘des différents rois de la dynastie ripuâire. Une désignation nouvelle devenait nécessaire pour marquer ce lien, et il l’a empruntée au premier roi connu «le cette (lynastie. Le vénérable écrivain’peut à bon droit s’étonner de l’accueil peu gracieux fait :1 ses savants travaux, car le temps ne fera pas disparaître le sillon qu’il a profondément creusé dans le champ de l’histoire du v” siècle.

NOTE 4-.

Les Sicambres.

Ils avaient été transplantés sur la rive gauche du Bhin par Auguste et par Tibère, et ils habitaient dans la 11o Ger-mauie, près des Ménapiens, entre les Ubiens et les Bataves, de Nimègtie a (Jologne. La, ’ils portèrentpquelque temps le nom de Gugerni ou Guberni ; mais celui de Sicambres persiste. Tacite mentionne une cohorte de ce nom dans l’armée romaine. Tous ces faits (le l’histoire des Sicambres sont établis par de nombreux témoignages ; et Bornhack, Geschichte der Franken unter den Illerovingern, Greisswald, 1863 ; voit dans les Sieambres la plus importante des tribus confédérées sous le nom de Francs. Nous ne partageons pas cette manière de voir, car, dès la fin du 111e siècle de notre ère, l’histoire parle surtout des Saliens et des Cattes. Pourquoi « donc les écrivains latins appliquent-ils souvent lenom de