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en repos dans les cantonnements qtŸÂélÎtlS leur avait concédés en l’année 4321’Faut-il l’eut attribuer, avec Tillemont, le quatrième sac de Trèves et la prise de la ville de Cologtie ? Rien n’est plus probable. Ce qui est certain, c’est, qu’en l’année 445, où, pour la première fois, Grégoire de d’ours parle de Clodion, il-s entreprirent une expédition dont le Père de tiotre histoire relate les opérations principales : ainsi fontFrédégaire et plusieurs autres chroniqueurs. Les Ripa-aires

portèrent leurs conquêtes jusque la Somme, et Clodion mon !

rut peu de temps après, en 448. Descendant du transrhénan lllarcomir par Faramond son père, ce n’est pas un salien, ainsi qué le disent à tout hasard Dnbos et beaucoup de nos historiens, brouillant ensemble les Saliens et les Ripnaires, Clodien’ est le troisième roi d’une dynastie que le récent écrivain appelle ma-rcomirienne (1), pour la distinguer de celle qui va

commencer avec Mérovée.

Mais il est temps de produire dans cette Esquisse la tribu a laquelle revient l e principal honneur de la fondation de la monarchie franque. Hôtes d’une province qui tirait son nom des peuplades germaniques dont «les empereurs levaient remplie ; cantonnés dans la Il“ Germanie à côté des Sicambres, avec lesquels ils furent dès lors fort souvent confondus (2), les Saliens n’eurent pas le sort des essaims de Francs placés sur (Feutres points de la Gaule et qui se montrent quelque temps pour disparaître ensuite de l’histoire. Ils ne quittèrent

plus le pays de Tongres, où Julien les avait admis en l’an-i

née 358, à titre de colons militaires, avec leurs biens, leurs femmes et leurs enfants. Ils venaient (Fëtre chassés par les Cattes, autre tribu franque, de i’îlc (les Bataves, que Garansius, vers l’an 286, leur avait permis d’occuper ; et ils avaient

(1) Voyez la Note 3 de la Iifi partie. (2) Voy. Note 4 de la {V5 partie. q