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très-haut et puissant seigneur Monseigneur Charles d’Ailly, duc de Chaumes, gouverneur de Bretagne, par contrat du 11 octobre 1676, qui les avait, par contrat du 6 (lesdits mois et an, acquis d’avec messire Julien du Masle et son épouse, seigneur et dame du Masle. n (L)

Comme l’on voit, ce n’était pas à cause de la Sauvagère elle-même, mais à cause des fiefs du Masle unis à la Sauvagèrc, que Guillaume Mouraud jouissait des «prérogatives seigneuriales en Saint-Séglin.

Joseph-Marie Mouraud et Marie de Crocelay, seigneur et dame de la"Sauvagère, habitaient tantôt Rennes, tantôt la Sauvagère, à la fin du xvn“ siècle ; leur fille, Anne Mouraud, demeurait encore au manoir paternel en 1744.

Le château de la Sauvagère, successivement possédé depuis par les familles Roppert et Le Masue, appartient maintenant a M. Mahé, qui l’a reconstruit avec goût.

Outre les manoirs du Jarossay et de la Sauvagère, et la chapellenie de la Haultière, il y avait encore jadis en Saint-Séglin les maisons nobles suivantes :

Tmäounamn, en 1427 à Jean Monraud, en 1443 à Guillaume de Forges, et en 1513 à Pierre de la Rivière ; Charles Le Brun et Françoise de Langourla ; seigneur et dame de Tréguhaire, vivaient en 1635 ; Pierre Cheurel devait en 1695, au comté de Maure, a foy, hommage et rachapt à cause de sa maison de Tréguhaire. » — La VILLE, en 1443 a, Jean Mouraud, et en 1513 à Julien de Saint-Martin, seigneur de Kermainguy, et à Isaheau Mouraud. — Lus MEsNiLs, en 1513 a Jean de Champagne, seigneur de la Montagne et de Quelcnncuc.

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  1. Archiv. de Nantes.