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de petits fossiles multiloculaires qui paraissent être des Milliolithes ;

2° Une couche de 0 m,60 d’une marne argileuse, dont l’aspect extérieur rappelle celui des marnes lacustres ;

3° Une couche d’un mètre d’un calcaire blanchâtre, en partie dur, et presque compacte, en partie d’une consistance sableuse, renfermant beaucoup de petits débris de fossiles roulés, des grains d’oolithe, de petits fossiles multiloculaires analogues à des Milliolithes, des coquilles turriculées, etc ;

4° Craie grossière, jaunâtre, quelquefois dure, contenant des polypiers et des coquilles turriculées ;

5° Craie blanche ordinaire.

Dans la carrière du port de Marly, on trouve au-dessous du calcaire grossier et de l’argile plastique :

1° Une couche de 0 m,50 d’un calcaire jaunâtre, dur, presque compacte, contenant différens débris organiques parmi lesquels on distingue aussi de petits fossiles multiloculaires qui paraissent être des Milliolithes ;

2° Une couche de deux mètres de marnes verdâtres renfermant un grand nombre de rognons tuberculeux d’un calcaire blanc, compacte, crible de petits nids de spath calcaire ; le tout rappelle certaines parties des formations lacustres ;

3° Une couche de trois mètres de puissance d’un agglomérat calcaire composé en grande partie de débris plus ou moins roulés de divers fossiles, et surtout de polypiers plus ou moins encroûtés par un gluten calcaire ; quelques parties présentent une structure oolithique, d’autres sont presque compactes ; dans beaucoup de points, on distingue les mêmes petits fossiles multiloculaires, que dans la couche de calcaire supérieur ; la partie inférieure de la couche est beaucoup plus grossière que la partie supérieure ;

4° Craie blanche ordinaire.

M. de Beaumont pense que ces couches, qui, à Bougival et au port de Marly, forment comme l’écorce de la craie, doivent être rapprochées du calcaire pétri de fossiles encroûtés d’un dépôt calcaire qu’il a observé, posé immédiatement sur la craie blanche, dans la vallée située entre Vigny et Longuesse (Seine-et-Oise), et les couches d’un caractère anomal