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première partie (Breslau, 1827) comprend les 18 premiers siècles, et la deuxième partie (Breslau, 1832) renferme les années 1800 à 1832.

B. Sa Revue tabulaire.des systèmes de cristallisation (Uebersicht der Krystallisations Systeme, etc.). In-4° de 48 p., 2 pl, Breslau, 1829.


correspondance et communications.

M. Coulier adresse à la Société la description d’une petite machine qu’il a appelée séismomètre, destinée à apprécier la force et la direction des tremblemens de terre.

M. de Teploff lit la note suivante, qu’il a extraite et traduite du Journal du Commerce russe, n0 108, 1833.

Parmi les roches que l’on trouve dans les sables platinifères de l’Oural, il faut distinguer la serpentine, qui compose la grande formation près de Nijnei-Tagilsk.

Cette roche est une des plus importantes, en ce que, trouvée à Kyschtein, elle y contenait de l’or qui, comme on sait, accompagne ordinairement le platine dans les sables métallifères en Amérique et dans l’Oural.

On pouvait donc supposer que ces deux métaux avaient, dans des lieux indiqués, leur gisement primitif dans une seule et même roche.

Nous avons surtout été fortifiés dans cette opinion par un échantillon de platine contenu dans la serpentine, échantillon que le comptoir de M. Demidoff a bien voulu communiquer à la Société minéralogique de Saint-Pétersbourg, tant pour reconnaître la nature du métal, que pour déterminer celle de la roche qui le contient.

L’analyse de l’échantillon a prouvé effectivement que le métal était du platine, et la roche de la Largentière d’une couleur vert-jaunâtre, passant au gris avec des taches et des veines noires, et très semblables en tout à la serpentine qui se trouve près de Tœplitz et en Saxe.

Cette découverte vient encore à l’appui de l’observation faite par M. Boussingault en Amérique.