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15 septembre. À la rigueur on pourrait ne partir que le 16 car, partant de Strasbourg pour Stuttgard, le soir à sept heures (heure du départ de la diligence), on arrivera le lendemain à quatre heures. Le 16 sera un mardi, et les jours de départ sont les lundis, jeudis et samedis ; mais, si l’on est en nombre, en demandant un autre jour environ trois semaines à l’avance, on l’accordera avec plaisir.

M. Jaeger me prie d’annoncer également à la Société, au nom des naturalistes Wurtembourgeois qu’ils auront le plus grand plaisir à recevoir ceux d’entre nous qui se décideront à y aller. Il serait bon de me faire connaître les noms et le nombre des personnes qui devront se rendre à Strasbourg et de là à Stuttgard, parce qu’alors j’en ferais part à M. Jaeger, qui aurait le soin de leur faire préparer des logemens, mesure qui devient nécessaire, la réunion paraissant devoir être très nombreuse.

Le roi a donné des ordres pour que les membres de la réunion soient bien reçus partout, et que tout ce que le pays renferme d’intéressant leur soit d’un accès facile.

M. Victor Lanjuinais communique à la Société un échantillon d’un micaschiste jaunâtre des terrains primordiaux des Alpes (près de la partie la plus élevée de la route du Simplon), qui donne l’analyse une quantité considérable de soufre. Ce fait intéressant n’avait été observé jusqu’ici que par M. de Humboldt, qui a signalé le soufre dans les terrains anciens des Cordillères.

M. Des-Génevez dit avoir reconnu le même fait, non dans les micaschistes, mais dans les schistes talqueux des environs de Gap.

M. Foumet rappelle aussi que le soufre natif a été également reconnu par MM. Lecoq et Bouillet, dans un granite altéré près d’Ambert.

M. Virlet annonce qu’il a lu, dans le Moniteur du Commerce du 11 avril, et dans le journal de la Marine et des Colonies, que l’île Julia avait reparu, et qu’elle semblait cette fois devoir rester long-temps émergée.

M. Bertrand Gsslin donne l’analysa d’une note de M. Toulmouche,