Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/417

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelle j’ai cherché à indiquer les différens cas où le phénomène a pu se produire.)

Coupe théorique, indiquant la manière dont ont pu se former certaines cavernes par suite du refoulement, du plissement et de la dislocation des couches de la surface du globe.


Je dois à M. Triger, l’un de nos collègues, la connaissance d’un fait très remarquable, qu’il a observé dans les calcaires anthraxifères de transition de la Sarthe, et qui vient tout-à-fait à l’appui de mon opinion. Lorsqu’on se rend de Sablé à Juigé, points entre lesquels le terrain anthraciteux se présente sous forme de bassin à peu près demi-sphérique, à la manière de certains terrains houillers, on voit très bien que les calcaires à entroques et à amplexus qui terminent la formation ont été refoulés sur eux-mêmes, de manière à former des plis, des ondulations, et quelquefois des fractures remarquables, qui offrent des cavités ou cavernes plus ou moins étendues selon les circonstances.

M. Dufrénoy dépose sur le bureau un mémoire de M. Levallois sur l’identité des formations qui séparent, dans la Lorraine et dans la Souabe, le calcaire à graphites du Muschelkalk, Ce travail est réservé pour les mémoires de la Société,

M. Studer annonce que l’académie de Berne va être transformée en une Université, et que M. Agassiz va publier dans le journal de M. Léonhard un mémoire sur les poissons fossiles de Glaris qui lui paraissent indiquer l’époque des grès verts.

M. Lyell annonce qu’il a lu à la Société géologique une notice sur le Lœss, dépôt limoneux des bords du Rhin. Il croit, comme M. Brown et d’autres géologues, que ce dépôt