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s’y trouve de grandes régions parfaitement unies, et qui ont en apparence un caractère d’alluvion. » (A Treatise on Astronomy. Londres 1833.)

M. de Beaumont fait remarquer que le passage cité ne contrarie point ce qu’il a dit des sommets cratériformes de la lune ; et que M. Herschell a seulement regardé comme pouvant être formées par des dépôts d’alluvion, les régions plates de la lune dont M. de Beaumont n’avait pas parlé.

M. C. Prévost avait demandé la parole pour faire part des résultats du voyage qu’après la dernière séance de la Société à Issoire, il a fait avec M. de Montalembert dans les environs du Puy, au Mezenc, au Cantal, et de nouveau au Mont-Dore ; il y renonce pour le moment, afin de ne pas retarder la lecture des Mémoires inscrits.

M. Rozet commence l’exposé de faits nouveaux qu’il a découverts dans les terrains feldspathiques de la chaîne des Vosges pendant les étés de 1832 et de 1833. Il signale spécialement l’existence de deux systèmes de roches antérieurs au granite. Cette communication sera continuée dans une prochaine séance.

M. Deshayes, répondant à ce que M. Geoffroy Saint-Hilaire a exposé dans la séance précédente en présentant son opuscule intitulé : Paléontographie, réclame en faveur de notre célèbre Lamarck la priorité de cette idée, que les animaux sont modifiés dans leur organisation par les circonstances ambiantes.

« Cette thèse, dit-il, a été développée par Lamarck, non seulement dans sa philosophie zoologique, en 1809, mais encore dans sa belle introduction à l’histoire des animaux sans vertèbres, 1815. M. Deshayes fait observer qu’il n’est pas juste de citer, comme l’a fait M. Geoffroy Saint-Hilaire, l’Hydrogéologie de Lamarck, ouvrage antérieur aux deux précédents, et dans lequel cette idée n’est exposée que très accessoirement ; enfin, M. Deshayes termine en affirmant de la