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espèce d’ours, qu’à raison de sa taille, il a nommé giganteus, et qui me paraît la même que celle que j’ai décrite sous le nom d’Ursus Pitorii, en l’honneur de mon élève, M. Pitorre, qui l’a trouvée le premier.

« J’ai signalé également dans les cavernes de Lunel-Viel une espèce de Felis à laquelle j’ai donné le nom de Ferus, et voisin du chat sauvage.

Il est une autre espèce signalée par M. Schmerling, comme analogue à l’Hippopotamus minutus de M. Cuvier ; mais cette espèce n’existe pas, et n’est autre qu’un dugong ou une espèce de cétacé herbivore. Ainsi, M. Schmerling doit s’assurer si réellement son espèce est bien réellement un hippopotame, si ses dents sont bien réellement en trèfle, et enfin, si c’est une espèce adulte que celle qu’il a trouvée.

« M. Schmerling s’étonne d’avoir découvert dans les cavernes de Liége des débris de poissons marins et de dents de squales. Dans les descriptions que j’ai données des cavernes de Lunel-Viel, j’ai déjà indiqué des débris de poissons marins, et particulièrement des dents de squales, et j’ai fait remarquer que ces débris avaient été détachés des formations préexistantes, c’est-à-dire des terrains marins bestiaires, et particulièrement des calcaires moellons qui composent ces cavernes.

« Il s’étonne également d’y avoir trouvé des coquilles terrestres ; mais dans les nombreuses observations que j’ai publiées sur les cavernes du Midi de la France, j’ai signalé ces coquilles dans presque tous les limons à ossemens. »

M. Marcel de Serres annonce avoir découvert des mammifères terrestres d’espèces perdues sur les monumens antiques, et promet d’adresser une notice sur ce sujet.

M. Boué communique deux lettres adressées, l’une par M. William Nicol, à M. Dufrenoy (Édimbourg. 12 juillet 1833), l’autre par M. Thomas Brown, à M. Boué (Edimb., 13 juillet), ayant pour but l’une et l’autre de faire connaître le véritable auteur de la méthode de couper et de polir les bois fossiles, afin d’en faire découvrir au microscope l’organisation