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Nils., Pecten fragilis, corneus Sow., serratus Nils., undulatus Nils., arachnoïdes Defr., versicostatus Lam., Plagiostoma spinosa, et punctata Sow., semi-sulcata Nils., Casillus Cuvieri et Brongniarti Nils., Petacrinites, Spagantus coranguinum, Ananchites ovata, Cidarites variolaris et vesiculonus Gold, et scutiger Munst., ainsi que des Polypiers. J’ai donné toute cette liste parce qu’elle est la première qui montre bien clairement l’identité zoologique de la craie russe avec celle du N.-O. de l’Europe (Gorn. Journ., 1832, n° 5, p. 155.)

Naturellement ces dernières années, les ingénieurs des mines de Russie ont été occupés surtout des dépôts aurifères de l’Oural. MM. Helmersen et Hoffmann ont visité sous ce rapport l’extrémité de la chaîne, tandis que M. Protasov a commandé une expédition faite dans la même but, dans la partie tout-à-fait septentrionale au-delà des limites des colonies.

Le résultat de ces dernières recherches a donné, lieu à la publication d’un mémoire intéressant, accompagné d’une carte géographique, d’une carte géologique coloriée et de six petites coupes des gites aurifères.

Le terrain décrit se trouve entre les rivières de la grande Talmiia et la Lozva. La siénite occupe les bords supérieurs de la Talmiia, tandis que le calcaire forme le reste de ses rives et borde les vallées latérales arrosées par l’Irdil, le Tochenka et la Talmiia. Le reste du terrain est occupé par les roches dioritiques.

Après avoir donné une idée générale de la configuration, de la géologie et de la botanique du pays, et avoir décrit les bords du Lozva, de l’Irdil et des autres rivières, ces auteurs exposent leurs observations sur les mines de fer et sur les alluvions aurifères. Ces derniers sont indiquées successivement sur les rivières de Malinovka, Cholodnaïa, Bilnaïa, petite Chapcha, Garnitchenaïa et Olenaï. Ils donnent une coupe pour chacun des dépôts où les sables aurifères recouvrent le diorite et sont couverts d’alluvions non aurifères et d’une couche de tourbe. Sur l’Olenaï et la Chapcha, il y a de plus un lit d’argile au-dessous de cette tourbe. (Gornoï Journ., 1831, n° 11, p. 165.)

Il est difficile de rendre compte des recherches géologiques faites en 1828, par MM. E. Hoffmann et G. de Helmersen, dans la partie méridionale de l’Oural, parce que leur ouvrage est sous la forme d’un journal de route.

Cette portion de l’Oural est composée de trois chaînes parallèles,