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avec des lignes de soulèvement du sol. Ainsi j’ai reconnu qu’au lieu de décrire à peu près une ligne N.-N.-O. S.-S.-E., l’on pourrait, à l’aide d’autres points volcaniques qui avaient été négligés ou qui n’avaient pas encore été signalés, diriger cette ligne dans beaucoup d’autres sens ; presque tous ces points volcaniques sont d’ailleurs beaucoup trop éloignés, et souvent séparés, soit par des îles non volcaniques, soit par quelque partie de continent, pour faire supposer qu’il y a entre eux des relations comme celles qui paraissent exister dans les volcans véritablement en ligne. Et l’on peut même dire des volcans de la Grèce, que non seulement ils ne sont pas en ligne, mais même qu’ils n’appartiennent pas aux volcans dits centraux ; car si l’on excepte celui de Santorin, le seul véritable volcan brûlant, autour duquel il y a eu peut-être plusieurs éruptions sous-marines, comme celle de 1650 que j’ai signalée, l’on ne peut regarder aucun des volcans de cette contrée comme volcan central. Ils semblent tous disséminés sans ordre et sans paraître avoir les moindres rapports entre eux, soit dans les époques d’apparition, soit dans leur composition minéralogique, soit enfin dans leur mode de formation ou leur direction.


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Séance du 7 janvier 1833.


Présidence de M. Brongniart.

Après la lecture et l’adoption du procès-verbal de la dernière séance, M. le président proclame membres de la Société :

MM.

Ampère, membre de l’Académie des Sciences, professeur au Collège de France ; présenté par MM. Élie de. Beaumont et Underwood ;

Véne, ingénieur des mines, à Carcassonne ; présenté par MM. Élie de Beaumont et Boubée ;

Desgenevez, ingénieur civil, et directeur des forges de la Teste de Buch ; présenté par MM. Élie de Beaumont et Virlet ;

Farines, naturaliste, à Perpignan ; présenté par MM. de Blainville et Boubée ;