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Il est possible que l’esprit de notre règlement demande un tel tableau, sans penser qu’il serait fort long et difficile à faire. Pour les mines, il faudrait dépouiller les Annales des mines de Paris, de Saint-Pétersbourg, (Gornoi journal), de Stockholm, (Jernkontorets Annaler), de Berlin, (Archiv. de Karten), et du Cornouailles (Miming Report de Taylor), et profiter des notices sur les mines des deux Amériques insérées dans le Mining Review. Pour les routes, il faudrait consulter surtout les journaux des Ponts-et-chaussées, et des travaux des ingénieurs civils de Paris, de Londres, de Berlin, de Munich et de Saint-Pétersbourg. (Journal des voies et communications), ainsi que plusieurs journaux étrangers d’agriculture ; de plus il faudrait prendre une idée des nouvelles matières minérales employées dans les arts, ce qui nécessiterait encore plus de recherches. C’est ici que viendrait se placer l’examen de certaines roches, telles que le rapport de M. Dufrenoy, sur la nature de certaines marnes du département de l’Indre. (Voy. Bull. v. 2, p. 448, et la notice de M. Lefroy, sur le ciment ancien de Pouilly (Séance du 27 déc.), les expériences de M. Bart, sur l’expansion et la contraction des pierres de bâtisse à diverses températures. (Édin. phil. journal, octobre 1832, p. 304.) etc.

Ainsi, on pourrait composer un second compte-rendu de géologie purement appliquée, qui nécessiterait un second rapporteur pour ne pas trop surcharger le premier.

C’est à la Société à voir si cette marche lui conviendrait ; quant à moi, je n’ai pu suffire à toute la besogne cette année, et je me contente de terminer comme les années précédentes, ce trop long résumé par quelques mots sur les puits forés, en parlant d’abord des eaux minérales que je n’ai pas pu placer plus convenablement.

On se rappelle que M. le docteur Osann, de Berlin, a commencé l’intéressante publication d’un exposé physique et médical de toutes les sources minérales de l’Europe. Après avoir donné les généralités dans un premier volume, il vient de publier le second, qui renferme tout ce qu’on connaît sur les eaux minérales de l’ancien empire d’Allemagne y compris toute la monarchie autrichienne, la Hollande et la Belgique. (Physikal. medic. Darstellung der bek. Heilquellen etc. sec. volume de 868 p. in-8o. Berlin 1832.)

En Angleterre, M. Meredith Gardner a publié un essai sur l’histoire naturelle, l’origine, la composition et les propriétés médicinales des eaux minérales et thermales. (Essai on the natural