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Les espèces suivantes se trouvent dans le Soissonnais et les environs d’Épernay : Melania inquinata, Melanopsis buccinoides, Paludina lenta, Neritina pisiformis, Cerithium fasciculutum, Cyrena gravesii, Ostrea sparnacensis.

On trouve les espèces qui suivent à la partie supérieure du calcaire grossier : Natica mutabilis, Cerithium concavum, Cerithium duplex, Potamides ventricosus, Mureas plicatilis.

Dans tout le calcaire grossier, le Fusus excisus.

L’objet de la communication de M. C. Prévost étant de montrer à la Société l’un des points sur lesquels reposent ses doutes à l’égard des lignites soissonnais, ce géologue engage M. de Beaumont à exposer les motifs de l’opinion contraire qu’il a énoncée dans l’avant-dernière séance.

M. de Beaumont demande à remettre à la prochaine séance le développement de son opinion.

On lit un Mémoire de M. Bertrand Geslin sur le terrain de transport du val d’Arno supérieur.

« L’auteur décrit successivement la disposition de ces terrains si riches en ossemens d’éléphants, de rhinocéros, d’hippopotames, de bœufs, et d’autres grands mammifères, dans les trois bassins étagés d’Arezzo, de Figline, de l’Incisa, qui constituent le Val-d’Arno supérieur. Dans le premier, le terrain de transport consiste surtout en amas puissans de cailloux roulés, déposés sans ordre, avec ossemens à leur partie inférieure, et recouvrant une argile bleue micacée, puissante, contenant aussi des ossemens et un banc de lignite tourbeux. Dans le deuxième, sur la même argile bleue, reposent des cailloux roulés, des sables fins, des sables jaunes grossiers et quartzeux, avec ossemens dans toutes les couches : Le troisième présente les mêmes dépôts, mais sans galets ; ceux-ci sont d’autant plus abondans et plus gros qu’ils sont plus voisins de la chaîne secondaire de Vallombrosa ; les sables grossiers occupent la partie centrale de la vallée, et les plus fins bordent le pied de la chaîne des Montegrossi. L’argile bleue micacée forme constamment la base du dépôt.

« Mais ce dépôt d’argiles et de sables, quoique dans un ordre de superposition analogue à celui des collines marines subapennines, est bien plus récent, appartient à la série des terrains d’attérissemens,