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of Nova Scotia). In-4° de 115 pages, avec 4 planches Cambridge, 1832.

La Société reçoit aussi de la part de M. Tournal une suite de roches et de fossiles des environs de Narbonne, département de l’Aude, savoir : 16 échantillons de roches, et une soixantaine d’échantillons de corps organisés, tels que bélemnites, ammonites, sphérulites, hippurites, huîtres, gryphées, peignes, cyclolites, etc.

M. Héricart Ferrand présente à la Société une coupe de la vallée de Montmorency, de Saint Denisà Pontoise, et communique quelques observations relativement à cette coupe.

« Les auteurs de la Description géologique des environs de Paris ont laissée dans le doute, si le calcaire grossier marin existait sous la plaine de terrain d’eau douce moyen, dont la vallée de Montmorency fait partie. Les sondages opérés à Saint-Denis, à Stains, à Epinay, ayant révélé dans leur profondeur la présence du nummulites lœvigata, fossile caractéristique de la partie inférieure du calcaire grossier, M. Héricart Ferrand en conclut qu’il y a lieu de substituer un fait positif au doute émis par MM. Cuvier et Brongniart. De Saint-Denis vers Paris, Gentilly et Châtillon, le calcaire grossier se relève subitement, et cette élévation du calcaire s’observe également vers l’est à Charenton et à Saint-Maur, et vers l’ouest, à Conflans Sainte-Honorine, Argenteuil et Passy. Il suit de là que le point le plus bas où le calcaire grossier ait été reconnu jusqu’à présent est de Saint-Denis à la Seine ; et qu’à l’observation déjà ancienne que ce calcaire est incliné du nord au midi, on doit ajouter qu’il se relève ensuite dans les trois directions du midi, de l’est et de l’ouest. Au sujet des grès de Beauchamps et du terrain d’eau douce qui les recouvre, M. Héricart rappelle que MM. Cuvier, Brongniart et C. Prévost s’accordent à rapporter les premiers au calcaire grossier marin, mais que M. C. Prévost a émis, une opinion distincte quant aux terrains d’eau douce qu’il regarde comme du terrain hors de place. M. Héricart se range la l’avis de M. Constant Prévost ; et il fait remarquer que pour adopter cette opinion il ne faut pas aller seulement à Beauchamps, mais venir vers ce lieu de divers points de la grande plaine de terrain d’eau douce moyen, et notamment du Ménil-Amelot, et de Villeron. M. Héricart Ferrand fait connaître les résultats de onze sondages qui ont été pratiqués dans la vallée de