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des principaux mémoires qu’il a publiés sur une contrée généralement peu connue :

« Mémoire sur le calcaire bleu à graphites des environs de Metz ; Mémoire sur le Quadersandstein d’Hétange et les environs de Sierck ; Éssai géognostique sur les terrains du département de la Moselle ; Rapport sur le gisement du fossile trouvé par M. de Pouzzoli, près de Thionville ; Notice sur les débris d’un rhinocéros trouvé à Louvigny près Metz ; Rapport sur les ossemens fossiles trouvés à la côte de Rosemberg près Thionville ; Itinéraire géologique et minéralogique des départemens de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ; Notice sur les carrières de lias du Guenange ; Notice sur une dent de rhinocéros, trouvée à Gourmelange près Metz ; Itinéraire géologique et minéralogique de Metz à Sarrelouis, Oberstein, Bingen, Coblentz, Laach, Trèves et Sierck. La plupart de ces Mémoires sont consignés ou mentionnés dans le Recueil des travaux de l’Académie de Metz.

M. Simon annonce encore qu’il vient de fonder à Metz une petite Société géologique qui se réunit chez lui, et fait une course chaque semaine ; elle commence à établir des relations avec les villes voisines ; son but est de compléter l’Histoire géognostique du département de la Moselle.

— M. Desnoyers communique l’extrait suivant d’une lettre de M. le lieutenant-colonel de Chesnel (Prades, près Montpellier, 26 avril).

« Je pense absolument comme vous au sujet des ossemens humains trouvés dans les cavernes du midi de la France, qu’il suffit de s’éclairer de l’histoire et de la topographie des lieux où se trouvent ces cavernes, pour repousser le système récemment établi sur la contemporanéité de l’homme avec les grandes espèces perdues. Je ne prétends pas nier positivement l’existence de la race humaine à une époque plus reculée que celle que lui assignent les documens historiques ; mais je veux dire que les savans qui cherchent la prouver la contemporanéité en question, se fondent sur des faits qui, loin d’être conclu ans en faveur de leur hypothèse, me semblent tout au contraire déposer contre elle ; ainsi, pour qui s’est donné la peine d’observer attentivement l’action générale du cours des eaux, et ce que celles-ci opèrent ordinairement dans les cavités souterraines, où elles charrient ce qu’elles ont rencontré sur leur passage, il ne se voit rien que de