Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/162

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Pineda a imprimé à Madrid, l’an passé, une brochure sur les mines de plomb dee la Sierra-de-Gador.

Il paraîtrait que M. Silvertop, long-temps résidant en Espagne, nous donnera encore d’autres aperçus géologiques. De plus, M. Lyell a visité, en 1829, le nord de la Catalogne, et ep particulier le district volcanisé de ce pays. M. Dufrénoy a revu Cardone, et vient de pousser, avec M. de Beaumont, une reconnaissance du Mont-Perdu, à Pampelune ; M Schulze, Hessois sois, au service des mines royales en Espagne, vient, en passant à Paris, de nous promettre des détails sur toute l’Espagne ; M. le capitaine Edward Cook vient de lire, à la Société géologique de Londres, un Mémoire sur l’Espagne meridionale. Vous savez que c’est à MM. Torrubia, Dillon, Bowles, de la Borde, Link et de Humboldt, qu’on doit tout ce qu’on savait jusqu’ici sur l’Espagne ; et le premier est le seul qui ait parlé et figuré des fossiles du pays.

MM. Pouqueville, Clarke, de Buch et la collection de M. Parolini, ont jeté quelque jour sur la géologie de la Grèce ; et M. Webb a donné un fragment géologique sur la Troade : mais toutes ces notes isolées vont être effacées par la publication vraiment géologique de nos confrères qui ont visité ce pays dernièrement.

Le voyage de M. Virlet à Smyrne et Constantinople doit nous procurer de nouveaux détails sur la Turquie ; et la visite de M. de la Béche aux Iles Ioniennes des renseignemens plus précis sur les calcaires jurassiques supérieurs à silex, les oolites et les gypses de cet Archipel.

La Pologne, pays en grande partie plat, n’avait guère occupé les géologues avant ces dernières années. Les ouvrages et les mémoires (Rosz. Towarz. Krolewsk. Warszawsk. prz. nduk, vol. 7-10) du savant abbé Staczie, et quelques notes éparses dans les ouvrages de Guettard, de Hacquet, de Carosi et de Razoumovsky, et ayant rapport à la partie méridionale de ce royaume, étaient les seules sources de renseignemens, Heureusement pour la science, M. Puch devint, il y a quelques années, professeur de l’université de Kielce, et conçut le projet d’étudier complètement le royaume de Pologne et la Gallicie.

Après plusieurs années de courses, M. Pusch présenta, en 1828, un résumé de ses observations à la Société des naturalistes d’Allemagne, réunie à Berlin. Ce travail augmenté parut en 1830, en polonais, à Varsovie, et se trouve aussi dans le Journal de géologie. Le grand ouvrage allemand de l’auteur, avec de