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Vous avez sans doute été étonnés, messieurs, et vos commissaires l’ont été aussi, de voir, à la fin de la deuxième année de l’existence de la Société, un arriéré aussi considérable. Il serait pénible et désagréable de vous signaler les retardataires. Nous avons cru devoir consigner au procès-verbal l’invitation faite au trésorier d’employer tous les moyens que les réglemens mettent en son pouvoir pour presser le recouvrement de ce qui est encore dû.

Le compte que nous examinons nous fait voir que la Société est dans un état florissant, tant sous le rapport des finances que sous le rapport du nombre de ses membres ; en effet, l’an dernier nous comptions 141 membres ; cette année nous en comptons 160, malgré l’influence fâcheuse qu’a dû exercer sur les esprits l’état de vague et d’incertitude des affaires politiques.

Une collection précieuse pour la science commence à se former ; des envois déjà assez nombreux d’échantillons vous ont été faits et nous en font espérer d’autres. Il nous est donc permis, messieurs, de nous confier à un avenir de plus en plus satisfaisant. L’utilité de la Société de mieux eu mieux comprise, elle s’élèvera à cet état désirable qui lui permettra de faire tout le bien que se sont propose ses Fondateurs.

Je termine en vous proposant, messieurs, au nom de la commission, d’approuver purement et simplement sa décision, qui déclare M. Michelin, trésorier de la Société, quitte et libéré de sa gestion de l’année mil huit cent trente-un.

J.-J. Clément-Mullet,
Rapporteur.

M. le trésorier dépose, au nom du conseil, le projet de budget pour 1832. La discussion en est renvoyée à la prochaine séance.