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Ce chapitre se termine par une revue générale des rapports de position du calcaire tertiaire, et des coupes lui servent de commentaires. Le quatrième chapitre traite des grès à lignite, ce sont des roches plus ou moins argileuses, quelquefois quarzeuzes en partie schisteuses et alternant avec du sable et de l’argile feuilletée, ou même plastiques. Du lignite y forme des lits subordonnés et est accompagné de petits morceaux d’ambre. Les fossiles de ces grès sont nombreux, surtout pour les individus d’une même espèce, ce sont surtout des bivalves ; car parmi les univalves, on ne peut guère citer que des patelles et plus rarement des cerithes. Les peignes, (P. orbicularis et, cornea, Sow) et les vénericardes sont fort abondantes, et les espèces du genre peigne sont différentes de celles dans les grès et les calcaires tertiaires précédens. Il y a aussi des myes, des cardiums, du bois siliceux, des impressions de roseaux, etc. Ce dépôt, horizontal dans la plaine et quelquefois incliné sur le bord des carpathes sépare la craie des autres assises tertiaires. L’auteur donne des détails sur les localités où il a observé ce dépôt et en général sur son étendue. La seconde partie où l’article des formations secondaires commence par l’exposé de leurs rapports et caractères généraux, de leur étendue géographique, de leurs roches, de leur structure, de leur gisement, de leurs fossiles. Elles ne comprennent en Gallicie que le calcaire jurassique et la craie ; Les madrépores, les fungites, quelques espèces d’ammonites, des terebratules et des lenticulites paraissent propres au premier dépôt, tandis que de nombreuses échinites, d’autres espèces d’ammonites, des nucules, des peignes, des solenacées et des restes de végétaux caractérisent le terrain crayeux.

Le chapitre premier de cette partie est consacré à la craie, divisée en craie tendre ou dure et craie marneuse, ce qui fournit à l’auteur deux paragraphes où il examine successivement dans les deux espèces de craie, les caractères des roches, leurs fossiles, leur gisement, leur étendue et la configuration du sol crayeux. Les silex existent surtout dans la craie tendre, qui renferme par contre peu de fossiles. La craie marneuse est aussi sableuse et même mélangée quelquefois de mica. On y observe des impressions de plantes et les fossiles suivans : le solen vagina Lam, l’ammonites inflatus Sow, planulatus, comprimatus Schl, des madrépores, les nucula pectinata et stricta Sow, des limes, des avicules, des inocerames, des peignes, P. pleuronectes, Lam, asper, Lam et aranoïdes de France et pectoncles ; ce n’est que dans le royaume de Pologne que M. Pusch, y a vu le belemnites mucronatus, l’ananchites ovata, le mytiloïdes labiatus, la gryphea columba, etc. Ces couches horizontales ne ressortent