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calcaire de la Brie, et en particulier sur celui des environs du Champigny.

Cette note se termine par les conclusions suivantes :

Les détails que nous venons de donner sur le calcaire siliceux, détails que nous aurions pu multiplier à l’infini, les mêmes superpositions se voyant dans un grand nombre de localités, nous portent à conclure :

Que le calcaire siliceux de Champigny est supérieur à la pierre à plâtre de Paris ;

Qu’il est inférieur au grès marin supérieur ;

Enfin, qu’il dépend encore de la formation gypseuse.

Cette position du calcaire siliceux de Champigny est absolue ; néanmoins il ne serait pas exact d’en conclure que toute la formation du calcaire siliceux de la Brie est plus moderne que la pierre à plâtre.

L’exemple de Saint-Ouen, où l’on voit la partie supérieure du calcaire grossier passer à l’état de calcaire siliceux, nous porte à croire, comme MM. Cuvier et Brongniart l’ont indiqué dans la description géologique du bassin de Paris, qu’une partie du calcaire siliceux de la Brie est parallèle aux silex de Saint-Ouen. Seulement nous regarderions la pierre à plâtre comme accidentelle et enclavée dans le calcaire siliceux qu’elle partagerait en deux parties. Si même on divise les terrains tertiaires du bassin de Paris en deux groupes, dont la ligne de séparation serait le grès marin supérieur, division qui résulte de la comparaison des fossiles et de plusieurs autres considérations, on est conduit à admettre que les formations qui composent l’étage inférieur sont parallèles et peuvent se remplacer. La superposition directe que l’on observe à Montereau du calcaire siliceux sur l’argile plastique et le passage que présentent ces deux formations sont d’accord avec cette idée. Dans cette dernière localité, non-seulement le calcaire siliceux remplacerait le plâtre, mais il représenterait en outre le calcaire grossier.

M. Cordier remarque qu’une petite couche de calcaire à paludines a été signalée depuis long-temps par MM. La Jonkaire, Menard-la-Groye et lui entre les marnes vertes de Montmartre, et qu’il ne faut pas confondre ce calcaire avec le calcaire siliceux proprement dit.

Dans la vallée de la Seine, près de Corbeil, il a trouvé constamment