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ce problème quand on sait toute l’obscurité qui enveloppe l’origine des eaux salées, même dans les contrées secondaires à gîtes salifères. MM. Dolffs et Buff se sont occupés de celles de la Wsetphalie près de la bande crayeuse ; d’autres ont pris ces source pour guides dans leurs recherches du sel. Mais la non réussite paraît avoir été aussi plutôt plus fréquente que le succès de pareilles entreprises. »

M. B. passe ensuite en revue les ouvrages paléontologiques, divisés en ouvrages généraux, descriptions locales, monographies et découvertes de nouveaux fossiles. Il fait suivre quelques mots sur les cavernes à ossemens décrites récemment dans les deux hémisphères, ce qui donne occasion à un membre de demander s’il est confirmé qu’il y ait des cavernes à ossemens de grands animaux dans la Nouvelle-Hollande, pays où l’on ne connait pas à présent de quadrupèdes de haute taille.

Il rappelle la discussion sur l’âge de l’élan d’Irlande, que M. Weaver, Hare, Hibbert et Brongniart font contemporain des époques alluviales anciennes et modernes. D’après les premiers savans, il n’aurait disparu que depuis les temps historiques récens.

Il parle de glaces à ossmens de mammouth, d’éléphant et de ruminans, que MM. Beechy et de Hedenstrom ont trouvées, le premier sur la côte N. O. de l’Amérique, et l’autre sur le bord de la mer glaciale de Sibérie.

Enfin, il dit quelques mots des ossemens de mammifères découverts dans la craie de Maestricht et de Beauvais.

M. de Roissy observe que M. Van Hees a rétracté sa première notice, et reconnaît que ces ossemens de cochon, de chevaux, etc., sont au milieu de matières de transport dans des cavités de la roche. D’un autre part, M. Michelin annonce que les ossemens découverts à Beauvais par M. Graves sont dans la craie blanche, et non point dans certaines couches crétacées et coquillières, qui rappellent dans ce pays les roches du mont Saint-Pierre ou le calcaire à baculites de Valognes.

La lecture de la fin du mémoire de M. Boué est ajourné à une des prochaines séances.


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