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du 1er au 25 Mai 1769

rection était entre les villages de la Piève et de Rapale.

La seconde, aux ordres de M. de Boufflers, était composée de la légion de Soubise, de tous les grenadiers et chasseurs au nombre de 32 compagnies, et de deux pièces de canon de 4 livres.

La troisième était composée du corps de volontaires de l’armée, chargés d’opérer particulièrement. Elle était toutefois aux ordres de M. le marquis de Boufflers.

Ces colonnes étaient suivies et soutenues par seize bataillons aux ordres de M. le marquis d’Escouloubre, et par toute l’artillerie.

Les deux dernières colonnes devaient déboucher entre les villages de Rapale et Vallecalle se dirigeant sur Murato. Il leur était recommandé, de même qu’à M. d’Arcambal, d’éviter d’attaquer les villages, de suivre pour cela les directions hors la portée de leur feu, et de s’avancer sur la crête des hauteurs d’où s’étendant par la droite et par la gauche, l’armée était en mesure de se réunir, d’embrasser les villages qui ne se seraient pas rendus, et de porter un corps sur la hauteur de San-Nicolao, dont la position était le premier et principal objet de la manœuvre.

M. de Campenne, à la tête du régiment du Languedoc, devait, par les sommités dont il s’était emparé la veille, descendre sur Olmeta, s’en approcher le plus près qu’il serait possible, menacer les retranchements de la Serra Migliaja, et profiter enfin de l’effet que produiraient les mouvements de l’année sur les’rebelles. Il était, par sa position, à portée de la découvrir et d’être vu d’elle.

M. le baron de Vioménil, avec sa légion devait re porter sur les hauteurs de la basse Tuda, ayant pour objet de menacer Olmeta de front, tandis que M. de Campenne le menacerait par le flanc. Il était en même