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Bibliographie

roi, qui fut en quelque sorte un peu une victime. Enfin il n’est pas plus avéré de prétendre (p. 11) que « les généraux allemands s’indignèrent de l’arrestation des chefs corses » qu’il n’est exact de dire (p. 13) « que Philippe V rejeta sans même les discuter Les propositions d’Orticoni[1] ». Malgré ces inexactitudes de détail et beaucoup d’autres, l’ouvrage de M. le Glay est un bon et agréable livre que l’historien devra considérer comme une utile contribution à l’Histoire de la Corse de 1736 à 1745.

  1. Une lettre de ce chanoine Orticoni aux chefs Corses se trouve aux archives de Gênes. Elle nous a été communiquée par le R. Père Marini et nous avons lu les engagements formels du roi d’Espagne envers les révoltés. Il devait leur venir en aide de toutes les manières.