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« J’ai vu à Maubeuge, peu de temps avant la Révolution, une salle de comédie construite dans une espèce de hangar; les loges étaient formées par des planches de bois blanc, brutes et séparées par des soliveaux, le tout sans être peint; j’ignore comment elle est maintenant. On raconte à cet égard une anecdote assez plaisante. Un jour, une dame était si attentive au spectacle qu’elle ne s’apercevait pas que la neige qui avait passé entre les fentes du toit l’avait entièrement habillée de blanc. >

Cette installation, décrite par une auteur-digne de confiance, mériterait d’être étudiée plus en détail; non pas quoique misérable, mais parce que misérable. Tous les documents la concernant pourraient avoir une importance considérable pour l’histoire générale de la vie théâtrale en France. MEAUX. Le 26 avril 1788, l’acteur Detterville, premier rôle dans la troupe de Colmar, manifeste l’intention d’aller diriger la troupe de Meaux. (Arch. Mun. Colmar, GG Théâtre.) La présence d’une troupe circulante si près de Paris est, dans l’état actuel de nos connaissances, quelque chose de tout à fait extraordlnaire; il serait à souhaiter que cette indication unique fût Contrôlée et complétée.

Impressions Pierre ANDRE, 244, Boulevard Raspail, Paris (<)