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un arrangement sur cela je m’acquitte de la recommandation qu’il m’a demandée, mais à condition que le tout pourra se concilier avec vos engagements pour d’autres et qu’il ne sera rien fait contre les intentions de M. le marquis de Mirepoix tout ce que je vous demande, c’est de faire connaître que je vous en ay écrit, vous laissant, comme de raison, les maîtres d’arranger les choses comme vous le jugerez à propos. Ne doutez jamais, Messieurs, de mon estime et de mon amitié. Le duc de Villars (GG 201, orig.).

III

Répons des Échevins à Monseigneur le duc de Villars (24 septembre 1745)

Monseigneur, nous avons reçu la lettre dont il vous a plu de nous honorer, le 13 de ce mois, en faveur de l’opéra qui est en Languedoc, et pour lequel Monsieur le duc de Richelieu s’Intéresse nous désirerions ardemment, Monseigneur, pouvoir vous donner en cette occasion une nouvelle marque de notre soumission et notre déférence, mais nous sommes liés par la permission que nous avons accordée depuis longtemps à une troupe de comédiens jusqu’aux fêtes de Pâques prochaines avec l’agrément de Monsieur le Marquis de Mirepoix et que Monsieur le Comte de Rohan d’ordre de S. A. R. l’Infant Don Philippe nous a recommandé d’entretenir.

Au moyen de quoi nous osons nous flatter, Monseigneur, que vous voudrez bien ne pas désapprouver les engagements pris suivant les intentions de Monsieur le Marquis de Mirepoix et ensuite soutenus de la protection du Royal Infant.

Nous sommes. (BB 271, fol. 146.)

IV

Lettre de M. de la Tour

(16 octobre 1745)

Les comédiens qui furent appelés à Nice l’année dernière pour l’amu.sement de S. A. R. l’Infant Don Philippe se plaignent, Messieurs de l’inexécution du traité qu’ils avaient fait avec vous pour représenter à Marseille jusqu’à Pâques prochain.

On a’su à la cour de S. A. R. toutes les difficultés que vous leur avez faites à leur retour, quoique la troupe n’eût été à Nice que de votre agrément et le prince en a luy même mar-jué son étonnement.