Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 2, n°3.djvu/22

Cette page n’a pas encore été corrigée

–52–

un index alphabétique des noms cités permet de retrouver les auteurs, les compositeurs ou les interprètes. Ce petit répertoire, extrêmement pratique, est fort utile pour les professionnels et pour les historiens du théâtre. H. L.

Camille POUPEYE Le Théâtre chinois, in-4, 196 p., 41 pl. h. t. (Éditions Labor, Bruxelles).

Nous devons à Camille Poupeye deux précieux volumes sur Les Dramaturges exotiques et un travail très documenté sur <’ La mise en scène théâtrale d’aujourd’hui ». L’important ouvrage qu’il publie aujourd’hui sur le Théâtre chinois (in-4, 196 p., 41 pt. h. t., Editions Labor, Bruxelles) est peut-être le plus complet qui ait été consacré à cette question peu connue. La littérature dramatique chinoise y est étudiée depuis ses origines. Plusieurs chapitres sont consacrés aux conditions matérielles des salles et des troupes. Dans la dernière partie, l’auteur montre les influences occidentales et l’état actuel du répertoire, qui se modifie selon les goûts du public. H. L.

Constantin STAN!SLAVSKt Ma vie dans 1’art, traduction de Nina Gourfinke! et Léon Chancerel, préface de Jacques Copeau. (Bibliothèque de l’Amateur de Théâtre, III Paris, Éditions Albert, 1934, 263 p. in-8, 5 portraits).

Ce sont, en réalité, des extraits des Mémoires du grand acteur et metteur en scène russe. D’accord avec l’auteur, les traducteurs ont resserré le texte original, se bornant à résumer ce qui ne présentait pas pour les lecteurs français le même intérêt de souvenir qu’y trouvait le lecteur russe ». Le procédé n’est pas indéfendable on aurait souhaité toutefois que des renvois à la pagination de l’édition de base fissent connaître l’importance des coupures ainsi pratiquées. Ces souvenirs d’une vie bien variée dont les fondements ont été bouleversés bien des fois sont avant tout un perpétuel examen de conscience artistique d’un homme singulièrement scrupuleux, exigeant pour soi-même, guidé par cette conviction que créer un r~e, c’est faire naître en soi, puis chez le spectateur, un certain état de vie intérieure. Haute et belle conception artistique nos deux excellents confrères, en la mettant à la portée du public français, ont droit à toute sa reconnaissance. M. F. BIBLIOGRAPHIE. Francis J. CARMODY .L’OpEM-Com:<?m- en vaudevilles, de 1708 à /764 (University of California Press, Berkeley, Ça! U. S. A., 66 p. in-8).

Ce répertoire, avec son double index, par noms d’auteurs et par titres, permet de retrouver facilement ces œuvrettes si oubliées après avoir