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d’après des personnes de goût, que, malgré les adoucissements dans les traits un peu marqués du caractère du Vindicatif, il règne encore dans ce drame une sombre horreur les passions sont si forcenées qu’elles portent dans l’âme une émotion violente qui la tourmente sans l’intéresser et la remplit de vaines terreurs. Les personnes sensibles ne peuvent pas voir sans effroi le travail d’un scélérat, qui dispose avec artifice, sous le masque des vertus, les horreurs de la haine et de la vengeance. Le caractère du Vindicatif est trop horrible pour être dans la nature il ferait détester l’humanité s’il pouvait exister. On ne peut disconvenir que des maximes bien exprimées, des vers heureux, des tableaux d’une touche énergique et d’un coloris brillant, ne rendent des scènes bien intéressantes et ne décèlent dans l’auteur beaucoup de talent. Le but moral que le poète s’est proposé dans cette pièce, c’est La leçon des maris et l’école des pères
Le Vindicatif, drame en 5 actes, de Dudoyer de Castels (1774), fut joué ailleurs en province, notamment à Dijon, par la troupe (circulante) de Gatier de Saint-Gérand qui nous dira si d’autres spectateurs joignirent leurs protestations à celles des Toulousains ? QUESTIONS ET RÉPONSES
Notre confrère, M. du Peloux, désirerait avoir des renseignements sur le séjour de Jacques-Marie Monvel en Suède, entre 1781 et 1790. Les Marionnettes et la Tentation de saint Antoine S’il est une pièce qui fut populaire sur les anciens théâtres de Marionnettes, c’est bien la Tentation de saint Antoine. Quelques lettrés nous ont laissé une relation de ce spectacle qui fit une vive impression sur leur enfance (1).
(1) Victor FoURNEL, Ce qu’on voit dans les rues de Paris (1858), p. )5 à 124.
Gaston ESCUDIER, Les Saltimbanques (1875), p. 417 à 425. Charles SARAZIN, Préface d’une Tentation (Reims, 1920).
