t2-
et l’on peut en conclure que nous posséderons quelque temps parmi nous ce héros que nous adorons et qu’on nomme en Hollande Le Dieu de l’Avenir. »
Le dimanche 13 octobre, nouveaux détails sur cette visite manquée « La salle était éclairée d’une grande quantité de bougies, et toutes les personnes présentes au spectacle étalent ornées de lierre et de branches de palmier. On a donné à cette occasion une jolie petite pièce intitulée Le Chantier de Sardam ou L’ Impromplu Hollandais, vaudeville en un acte. L’intrigue de cette pièce, comme celle de toutes les pièces d’occasion, est tout à fait simple et ne nous offre que les habitants du village de Sardam se réjouissant de la présence du plus grand des monarques dans la ville d’Amsterdam, et se flattant de l’espoir de recevoir bientôt leurs augustes souverains dans leur village mais les accessoires ravissaient les spectateurs un pas dans lequel les filles du village formaient ’t les mots de « Vive Napoléon 1 Vive Marie-Louise en guirlandes de fleurs, a excité un enthousiasme générât les couplets sont spirituels et parfaitement bien tournés ceux-ci, entre autres, ont été redemandés Air Y’at vu partout dans mes voyages ne faut pas qu’ça vous étonne,
Quoique ça soit bien étonnant,
Car jamais on n’a vu personne
Comm’/ut marcher à pas d’géant.Le
s’cret dont sa marche se couvre
A causé plus d’un quiproquo
Un jour on le croyait au Louvre
Quand il était à Marengo (bis).
Les Anglais qui pour leur patrie
Ne forment que des projets vains
Méconnaissent ~e son génie
Et les calculs et les desseins.
Par celui qui gouverne au Louvre
Quels otsfac* ne s’Mt’eni aphnMf’
Un jour ils le verront à Douvres
Quand ils le croiront à Paris (bis). « Quoique l’auteur n’ait point été demandé, chose à laquelle on n’est point accoutumé ici, nous ne saurions nous dispenser de communiquer à nos lecteurs que c’est M. Chazet, auteur de plusieurs ouvrages de ce genre du reste, ta pièce a été fortement applaudie d’un bout à l’autre.
