Q
ignorons si elle fut continuée et dans quelles conditions. En tout cas, le premier échec en dit long sur les dispositions des habitants des villes visitées mais nous n’en avons pas moins là une preuve curieuse de l’importance que Napoléon attachait à l’influence des comédiens et du théâtre à l’étranger.
CONGRÈS INTERNATIONAL
DES SCIENCES HISTORIQUES
~QMO~f. août 1933)
Résumé de la communication faite par M. Raymond Lebègue au nom de la Société
La Société des Historiens du Théâtre, fondée en 1932 à Paris, s’est proposé de grouper tous ceux qu’intéresse la vie théâtrale sous tous ses aspects et de faciliter une collaboration féconde entre les chercheurs et les techniciens de la scène. Elle voudrait élargir dès maintenant cette œuvre commune en proposant de l’établir sur le plan international. Le théâtre est un agent actif d’échanges inte!!ectue)s et artistiques cela · est surtout visible si l’on ne considère pas uniquement la littérature dramatique, mais l’ensemble complexe des techniques concernant la réalisation scénique, décor, jeu, déclamation, chant, musique, danse, etc. Comment ces échanges s’étabtissent-Ds ? Par les écrits, par le contact personnel des hommes, par la représentation des œuvres. I. Les écrits. H serait bien souhaitable qu’on établît dans chaque pays, et, si possible, sur un plan uniforme, une bibliographie des œuvres dramatiques étrangères, comprenant, à côté des éditions du texte original, les traductions, adaptations, imitations, ainsi que les études critiques suscitées par ces œuvres dans le pays. Il y aurait à faire le même travail pour les ouvrages théoriques, sur la déclamation, la mise en scène, la machinerie et, généralement, toutes les techniques spéciales. II. Les relations personnelles. It faudrait recueillir avec soin tous les souvenirs que les artistes, comédiens, musiciens ou décorateurs ont laissés dans les pays étrangers où ils ont séjourné faire une propagande active auprès des détenteurs de ces souvenirs pour qu’ils les fassent
