Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 1, n°4.djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 63 —

levards. La pièce a-t-elle été imprimée en 1789 ; en existe-t-il d’autres manuscrits que ceux de la collection Soleines à la Bibliothèque nationale ?


Mlle Pereyra, secrétaire adjointe de la Société française de Musicologie, demande où elle pourrait trouver les livrets des pièces et divertissements mis en musique de 1762 à 1789 par François Beck, chef d’orchestre du Grand-Théâtre de Bordeaux. Les Bibliothèques de l’Opéra, de l’Arsenal et la Collection Rondel n’en possèdent que quelques-uns.


Voici, par ordre alphabétique, l’indication de recherches précises qui offriraient quelques chances de succès dans des villes où l’histoire du théâtre n’a pas été faite :

ARLES. — Trouve-t-on dans les registres municipaux (délibérations ou police) ou dans quelque autre dossier la trace des troupes suivantes :

1° Celle de Joseph Dupuis, bourgeois de Lyon, titulaire du privilège d’Opéra accordé le 28 janvier 1700 et cédé le 27 mars à Leguay et Ennemond Gautier ; ce privilège comprenait la ville d’Arles (Vallas, Siècle mus. Lyon, p. 58) ;

2° Celle qui, pendant la campagne 1772-73, joue Britannicus, Tancrède, Le Comte de Warwick, avec le concours de Lekain (J.-J. Ollivier, Lekain, p. 244 sq.) ;

3° La troupe Nicetty, de Montpellier, qui était à Arles le 22 septembre 1776 (d’après une pièce des Archives de la Comédie-Française) ;

4° Celle de Fabre d’Églantine, qui demande de Nîmes, le 5 décembre 1785, l’autorisation de venir jouer la tragédie et l’opéra (P. Clauzel, Réun. Soc. Beaux-Arts, 1903, p. 189).

AUCH. — Possédait, au témoignage de Lekain (Bib. Nat. Mss. F. fr. 12.535, p. 30) « un théâtre charmant », construit sur la Grand’Place par l’intendant d’Étigny (mort le 4 août 1767). Existe-t-il quelques documents concernant cet édifice et son usage ?

AUXERRE. — Le mandement du 17 décembre 1740 reproche aux fidèles « la passion pour les spectacles », et consacre deux pages entières à les condamner ; celui du 10 février 1749 se plaint du grand nombre « d’apologistes des spectacles… dans l’un et l’autre sexe ». Pourrait-on signaler des passages de troupes comiques à Auxerre un peu avant ces dates ?