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appréciation du mérite, du style, des influences de milieu et d’époque sous lesquelles l’œuvre a été conçue et exécutée. En un mot, une critique sommaire comportant, s’il y a lieu, rappel ou comparaison d’œuvres analogues ou contemporaines ;

6° L’état de conservation, avec indication des restaurations possibles ou urgentes ;

7° Une bibliographie, ou l’indication paginale des mentions ou reproductions faites dans les publications où l’œuvre est mentionnée ;

8° Le nom du propriétaire actuel et les chances de conservation ou de destruction ;

9° Enfin, un numéro d’ordre renvoyant à un dossier des archives de la Société dans lequel seront conservés tous les mémoires, notes, extraits, publications, monographies, dessins, photographies relatifs à l’œuvre désignée.

Ces archives, qui formeront toute la partie explicite et substantielle de nos documents (dont la fiche ne sera pour ainsi dire que la Table des matières), auront comme préface obligée un Plan de Paris, sur lequel seront désignés, par des signes conventionnels, les emplacements des œuvres classées.

Ajoutons, que, dans notre pensée, l’inscription sur une fiche devra évidemment être soumis à un certain contrôle préliminaire qui nous paraît faire partie des attributions du Bureau auquel incombera la direction de la Société.

Ce système de fiches aura l’avantage de permettre de classer, dès maintenant et très rapidement, le plus grand nombre possible de Monuments, puisqu’il suffira d’avoir la désignation et de connaître l’emplacement de l’un d’eux pour le faire figurer au classement. Puis, au fur et à mesure que les renseignements seront communiqués à la Société, ils seront transcrits sur les fiches et les compléteront autant qu’il sera possible de le faire, en même temps que les documents remis, et dont mention sera faite sur la fiche, viendront grossir le dossier correspondant.

En procédant ainsi, on aura l’avantage de permettre à chaque Membre de la Société de s’assurer, à tout moment, de l’état des connaissances acquises relativement à tel ou tel Monument, d’éviter de cette façon le double emploi dans les communications ou les recherches, de diriger celles-ci au contraire de façon à combler les lacunes existantes, d’inviter les Sociétaires à relever, dans leurs courses ou leurs lectures, et à signaler la moindre indication, sans crainte que