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Belgique : M. de Bavay, X., directeur de l’école d’horticulture de l’État, à Vilvorde.
France : M. Decaisne, professeur au Muséum d’histoire naturelle de Paris, auteur du Jardin fruitier du Muséum.
M. de Liron d’Airolles, Jules, auteur des Notices pomologiques, à Nantes.
M. Hardy, professeur de taille et directeur des jardins de Luxembourg, à Paris.
M. Lepère (Alexis), auteur du Traité spécial de la taille du pêcher, à Montreuil, près Paris.
M. Sahut, G., botaniste et pomologue, à Montpellier.
M. Maz, A., président de la Société d’horticulture pratique de l’Ain, à Bourg, en Bresse.
M. Millet, président de la Société d’horticulture d’Angers.
M. Millot, pomologue, à Nancy.
M. Rousselon, rédacteur principal de la Société impériale d’horticulture, à Paris.
M. Vibert, pomologue, à Angers.
M. Villermoz, C.-F., directeur des pépinières départementales du Rhône, à Écully, près de Lyon.
MM. Prevôt, de Rouen, Tougard et Léon Leclercq, sont décédés depuis leur nomination.

Afin de donner une sanction pratique à ses travaux théoriques, la Commission obtint de Sa Majesté le Roi son haut patronage en faveur de la Société Van Mons, qu’elle jugea indispensable de fonder (voir plus loin la notice sur cette Société) et le gouvernement lui assura également son appui. À la fin de 1860, la commission aura terminé et publié les sept premiers volumes de ses Annales de Pomologie belge et étrangère.

Cet ouvrage, dont chaque volume contient quarante huit tableaux de fruits peints d’après nature, est du format petit in-folio pour l’édition de luxe, in-quarto pour l’autre tirage. Quatre à cinq cents variétés fruitières ont déjà été décrites, et cependant la Commission s’est imposé l’obligation de se renfermer dans un choix sévère et épuré. Lors des premières prévisions, il avait été jugé que six volume suffiraient à un ouvrage complet sur les fruits, mais les communications et les envois des membres étrangers ont été si nombreux, si important, notamment des États-Unis, de l’Allemagne, de la France et de l’Angleterre, que le gouvernement, sur la proposition de la Commission, a jugé nécessaire d’augmenter les Annales de deux volumes, sans préjudice de suppléments qui seraient nécessités par des circonstances ultérieures.

Les autres travaux de la Commission royale de Pomologie consistent dans de nombreux rapports adressés au gouvernement sur des objets se rattachant à son institution. Une étude générale des fruits de vergers