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de notre-dame des marais

La verrière de la chapelle des princes est à trois compartiments. Dans celui de gauche, St-Pierre ; au milieu la Sainte Vierge enseignant Jésus-Christ et Marthe ; à droite St-Jacques. Dans la rose, le Christ sur la croix, à ses pieds la Ste-Vierge et St-Joseph à genoux, et quatre anges encensant. Cette verrière est contemporaine de la première, elle est du xvie siècle.

Les vitraux disparus et cités par M. l’abbé Laverrière étaient les suivants qu’il décrit ainsi :

Chapelle Sainte-Madeleine, autrefois St-Claude, la 3e à gauche. — Les vitraux des quatre compartiments ont disparu : mais ceux de la rose sont intacts. Ils représentent la scène de la Passion. Au sommet de l’ogive, Jésus en croix porte le nimbe crucifère. Sa mère est debout à sa droite et St-Jean à sa gauche. Au pied de la croix des ossements et un crâne. Dix anges, cinq à gauche, cinq à droite remplissent les espaces compris entre les courbes ogivales. Vêtus de la tunique et de la dalmatique à collet rabattu, quelques-uns avec en plus l’étole flottante, ils tiennent dans leurs mains les instruments de la passion : la couronne d’épines, le marteau, les dés, la colonne de la flagellation, la lance et les trois clous, un linge et une aiguière, une lanterne, l’hysope, l’éponge, une échelle, une bourse.

Dans cette même chapelle existait en 1657 au dessus de l’autel un tableau qui passait pour un chef-d’œuvre ; il représentait « plusieurs saints » et on disait qu’en l’année 1529, il avait coûté 2000 livres.

Chapelle St-Louis de Gonzague, autrefois du St-Sépulcre, la 5e à gauche. — Elle appartenait aux des Garets, dont sous la couche de badigeon on distingue encore les armoiries peintes. L’enfant Jésus nu repose sur les genoux de sa mère ; il tient à la main une pomme. La robe de Marie est de moire chatoyante ;