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— 492 — 1763. «  Du 2 février de l’année 1763, à Pressigny, entre 3 et 4, il a fait un orage des plus violents, accompagné d’éclairs et tonnerre, suivi de grêle, dont les plus gros étaient comme des oeufs de poulettes, ce qui a causé un très grand dommage aux vitres. » (Note sur un Livre d’Heures, appartenant à M. ÉlieRoux.) 1770. «  Le samedi 4 juillet et autres jours précédents, le froment a monté à 4 livres 6 sols à Preuilly. — Les vignes ne font que commencer à fleurir, et le froment est allé jusqu’à 4 livres 14 sols. «  Le 25 novembre les pluies ont causé une crue si grande que des gens de quatre-vingts ans ont assuré n’en avoir jamais vu une pareille. Tous les ponts sur la Claise, de bois ou de pierres, comme Preuilly et Rives ont été rompus. Ceux de Bossay, Chaumussay, Étableau, Pressigny, emportés. Sur l’Indre on a encore été plus maltraité ; il y a plus de quarante personnes péries avec leurs maisons » (Chevallier, curé). 11."— Langage. Il est resté dans le langage usuel employé au Grand-Pressigny, dans les classes illettrées, de vieilles expressions dont les étrangers ne saisissent pas toujours facilement la significat :on. Nous en avons naté un certain nombre que nous indiquons ici : Abrier (pour abriter).—Agacia (acacia). — Agadiau (averse, inondation partielle). — Albotter (grapiller). — Annuit (aujourd’hui). Bernée (mélange de pommes de terre, etc., que l’on ’ fait bouillir dans une chaudière pour la nourriture des bestiaux).— Béroui (fruit endommagé par la gelée). — Biner (embrasser). — Boitoux (boiteux). — Bornais