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2o Marie-Anne-Antoinette de Mesmes, née le 15 mai 1696, mariée le 14 décembre 1720 à Guy de Durfort, duc de Lorges, baron de Quentin, vicomte de Pomery, seigneur d’Avangour, etc., veuf en premier mariage de Geneviève-Thérèse Chamillart. Il payait à sa femme une pension annuelle de 22,000 livres.

3o Et Henriette-Antoinette de Mesmes, née le 29 avril 1698, mariée le 7 août 1713 à Hector Louis de Gelas marquis d’Ambre, brigadier des armées du roi et duquel elle était séparée de biens et d’habitation.

Ces deux dernières étaient petites-nièces de la marquise de Nancré et filles de Jean-Antoine de Mesmes, né à Paris le 18 novembre 1661, mort subitement le 23 août 1723. Il était fils de Jean-Jacques dont il est parlé plus haut.

Les héritiers de la marquise de Nancré vendirent la terre du Grand-Pressigny à M. Masson de Maisonrouge, qui suit, par contrat passé devant Hachette et Boursier, notaires à Paris le 7 juillet 1736. Sa prise de possession est constatée par un acte passé devant Chevrier, notaire à Étableau le 13 juillet 1736.

XI
Famille Masson de Maisonrouge

Pierre-Étienne.

Pierre-Étienne Masson de Maisonrouge, receveur général des finances de la généralité d’Amiens, écuyer, conseiller du roi, baron du Grand-Pressigny, demeurant à Paris, rue Courfault-Villain.

Il épousa : 1o Philiberte Durand de Chalas, qui se sépara d’habitation d’avec lui par arrêt du parlement en date du 16 mars 1751 ; 2o et Geneviève Bellaud.

Il consacra des sommes importantes à faire réparer le château du Grand-Pressigny et il compromit sa fortune par son luxe et sa dépense.