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En la personne de Brunissande,sa mère, il rendit hommage au roi le 8 février 1433 pour la terre de Pressigny.

Par acte du 28 octobre de la même année, Jean de Lestenou, seigneur de Bouc-Ferré, lui rendit hommage pour cette seigneurie.

Il assista en 1468 aux états généraux tenus à Tours ; il commanda le ban et l’arrière-ban du Poitou en 1472 et 1475.

Il mourut en 1486.

Il épousa : 1o par contrat du 3 juin 1442, Jeanne de Courcillon de Montbon, morte le 26 août 1472, fille de Guillaume, bailli et capitaine de Chartres ; 2o Hesseline Chapperon, dont il n’eut point d’enfants.

Sont nés de sa première union : 1o René, seigneur de la Grève, mort en juillet 1469 ; 2o Marie, qui épousa en premier mariage Joachim Bouault ; 3o Madeleine, mariée à Navarin d’Anglade (1469).

Louis Chabot vendit la baronnie de Pressigny à Bertrand de Beauvau et à Françoise de Brezé, sa seconde femme.

V
Famille de Beauvau

Dans ses Recherches historiques sur la ville d’Angers, page 223, M. Bodin donne sur l’origine de la famille Beauvau les renseignements suivants :

« Beauvau, anciennement Beauval, bella vallis, était un château à trois lieues de Baugé, qui avait pris son nom de sa position dans un beau vallon et l’avait donné ensuite au bourg, qui s’était formé auprès, ainsi qu’à l’une des plus illustres et des plus anciennes familles de l’Anjou, qui l’avait fait bâtir. Ce n’est que depuis quatre siècles que cette famille a changé son nom de Beauval en celui de Beauvau comme on le voit par les lettres du roi et de la reine de Sicile écrites l’an 1420 à Macé de Beauval, gouverneur de Tarente, qui s’y trouve indifféremment nommé Beauvau et Beauval..... La bannière de Beauvau avait un fond d’argent à 4 lions can-