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« Le 16 décembre 1778, M. Drouet Charles, expert à Loches a fait la réception des réparations faites au chœur et au clocher de cette église, faites par Jean Dubois, adjudicataire des dites réparations suivant l’acte du 21 mai 1778, reçu par Me Chevrier, notaire royal à la résidence de ce lieu, à la requête des décimateurs de cette paroisse, ainsi qu’il résulte des écrits que j’ai joints aux titres de cette cure. Je souhaite à mes successeurs qu’ils ne se trouvent jamais en pareil cas : le clocher entier était dans une ruine totale ; j’ai fait mon possible pour le faire construire solidement. Quoique je n’en aie pas fait tous les frais il m’en a bien coûté de la dépense extraordinaire et de l’embarras pour y pourvoir. Dieu le conserve ! Il reste maintenant les réparations de l’église et du cimetière qui n’est nullement clos. L’adjudication en est donnée à Dominique Blanchet, charpentier à Pressigny, du 8 mars 1778, ainsi qu’il appert par le procès-verbal d’adjudication. Je n’ai pas voulu comprendre les réparations du presbytère dont les gros murs et la charpente tombent également en ruines, par ménagement pour les habitants[1] ».

Curés. — Nous n’avons que très peu de renseignements sur les curés de Saint-Martin ; nous nous bornerons à citer les suivants :

1738. — Delamotte, curé et bachelier en Sorbonne. I1 a commencé le premier à dire la Passion dans cette paroisse en 1738.

1757. — Charles Barat. — Il quitta en 1557 la cure de Saint-Martin d’Ètableau pour aller occuper celle de Saint-Venant. Il eut pour successeur M. Chevalier, chanoine de l’église de Saint-Martin de Tours en 1769.

1774. — Pierre Chevalier, né à Sainte-Maure. Il mourut le 20 décembre 1774, âgé de 70 ans. Son suc-

  1. Anciens registres de l’état civil.