les unes à grand point et, parmi elles, celles relatives à la Méditerranée, au nombre de 14 feuilles, comprenant tous les rivages français avec chevauchement mutuel pour le raccord, ont pour mesure m = 37 millim. On n’ignore pas que m est la longueur moyenne du mille marin, c’est-à-dire de la minute d’arc. Celles pour l’océan Atlantique et la Manche, au nombre de 57, sont à l’échelle de m = 39 millim. L’échelle est par conséquent différente, ce qui est regrettable, et néanmoins, lorsqu’on y réfléchit, on reconnaît que l’inconvénient est moindre qu’on ne le supposerait, les deux régions étant séparées l’une de l’autre par les Pyrénées. La différence de longueur du mille est assez faible pour que si jamais on avait l’intention de rabouter ces 71 cartes pour en bien montrer l’ensemble, vu d’une certaine distance, comme on l’avait fait à l’Exposition universelle de 1889, si je ne me trompe, l’œil s’en apercevrait à peine. Il serait donc avantageux d’adopter ces cartes comme bases des études préliminaires.
Cependant leur nombre est considérable. Il en est d’autres à plus petite échelle correspondant au même espace. Elles sont à l’échelle m = 12 et m = 15 millim. Leur nombre est seulement de 23 pour toute la côte française, 4 pour la Méditerranée et 20 pour la Manche avec l’Atlantique. Leur échelle est encore suffisante pour pouvoir porter comme courbes isobathes et, nous le verrons plus loin, comme renseignements lithologiques, toutes les indications des grandes cartes. En résumé et à ne considérer, dès à présent, que le point de vue topographique, on peut admettre que si les cartes à grande échelle sont les plus commodes pour permettre de se livrer aux travaux manuscrits qui demandent toujours certains tâtonnements, le rendu définitif pourrait être de réduit, sur les cartes à petite échelle.
La conclusion à laquelle nous sommes amenés est importante. Elle serait d’obtenir, par un simple report sur pierre.