Page:Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient, tome 18, 1918.djvu/286

Cette page n’a pas encore été corrigée

have been extolled in their praçastis with no less effusion than we find lavished on their victories over the Cālukyas ? »

L’étonnement de M. J. Ph. Vogel était certainement justifie, et j’espère que les pages qui précèdent y mettront fin. Nous avons maintenant un témoignage tiré de l’épigraphie indienne qui nous prouve que les relations entre les Cojas et l’Insulinde ne furent pas toujours pacifiques.

Dans le même numéro des Bijdragen, M. G. P. Rouffaer (Oudheidkundige Opmerkingen) cite incidemment l’inscription de Bangka. Il donne (p. 141) de sérieuses raisons pour identifier bhūmi Jāva (l. 10) avec l’île de Java. Et dans une note au travail de M. G. P. Rouffaer, M. N. J. Krom (p. 147 n. 1) en tire la conclusion que l’auteur de l’inscription de Bangka pourrait bien être ce personnage qui est simplement désigné par l’épithète d’ « ennemi » dans l’inscription de Tjanggal (Zuid-Kedoe, Java) datée 654 çaka = 732 A. D. Si mes conclusions sont exactes, cet ennemi des Javanais ne serait pas seulement, comme le suppose M. N. J. Krom, un roitelet de Bangka, mais bien le souverain de l’Etat malais de Palembang.