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Semper honos, nomenque tuum, laudesque manebunt.
I.

 
Poète, qui chanta le lac au frais rivage,
Aux flots berçant Elvire avec des bruits charmants,
Tes vers mélodieux trouveront d’âge en âge
Des échos attendris dans le cœur des amants[1].

Poète dont la voix célébra l’harmonie
Des mondes prosternés aux pieds du Créateur,
Tes vers gardent l’accent de cette symphonie
Que le ciel et la terre offrent à leur auteur[2].

Poète qui chanta l’auguste mort du Sage
Et l’altier désespoir d’Harold le pèlerin,
Tu voilas de splendeurs le funèbre passage[3] ;
Tes vers ont adouci l’orgueil d’un noir chagrin[4]

  1. Les Méditations.
  2. Les Harmonies.
  3. La Mort de Socrate.
  4. Le Dernier chant du Pèlerinage d’Harold.