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— 102 — 20 florins formaient probablement le prix du panneau. Nous avons trouvé les renseignements qui précèdent dans un manuscrit qui fait partie de notre bibliothèque particulière. C’est un compte présenté, le 9 mars 1634, par la sœur-procuratrice Cécile van Hoegaerden aux délégués de l’archevêque de Malines, Henri Paridaens, doyen du district de Louvain et Philippe van Zoerendonck, confesseur du couvent des Dames blanches ainsi qu’aux sept plus anciennes religieuses de cette communauté. Nous publions en note le texte des postes les plus importants de ce compte. Le tableau, peint sur bois de chêne, à 3 mètres 28 de hauteur et 2 mètres 5o de largeur. Il a toujours passé comme l’une des compositions les plus remarquables du maître. Le licencié Michel, dans son Histoire de Rubens, dit que le tableau « fut fini en huit jours » et que « les honoraires » de l’artiste « montèrent à 800 florins, selon la quittance qui est déposée aux archives des dites Dames blanches. » («) Cette allégation est inexacte. Nous venons de voir par le compte de la reconstruction de l’église de ce couvent, que le tableau coûta 920 florins. Le français Dérivai, qui vit le tableau en 1783, écrit ce qui suit : » J’ai enfin trouvé un Rubens ten huyse van Myn heer Rubbens daer voer betaelt vant schilderen als oyck vant paneel, tsamen daer voer betaelt die zonune van ixc xx gulden » (Compte approuvé le 9 mars 1634.) (1) Histoire de la vie de P. P. Rubens par J. F. Michel, licencié en droit. Bruxelles, 1771. p 194.