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— 101 — décorateur 164 florins, 10 sols. (<) D’après une annotation de la main d’Anna van Zeverdonck, l’autel avait occasionné une dépense de 619 florins, sans le tabernacle, (s) Selon le goût de l’époque on avait menagé dans l’autel un espace pour y placer une peinture. Ce vide fut comblé par Y Adoration des Mages de Rubens. On prétend que l’illustre maître comptait une cousine au couvent des Dames blanches. La chose est possible; mais les recherches faites dans l’obituaire de ce couvent, qui fait partie de notre bibliothèque particulière, pour éclaircir ce point, n’ont donné aucun résultat. Une tradition veut que ce soit pour être agréable à sa cousine que Rubens mit tant de soins au tableau qui nous occupe. Ce qui est certain, c’est qu’il commença par exécuter une esquisse, qui était fort remarquable et qui a longtemps fait partie de la collection de M. van Saceghem, à Gand. Le grand coloriste peignit ensuite, dans sa maison à Anvers, le tableau en question. Il produisit une œuvre admirable. L’artiste ne se montra pas exigeant. Anna van Zeverdonck ne lui paya le tableau que 920 florins. (3) Les (1) * Item, aen onsen aultaer vuyt schip te doen, vu gulden n stuyvers. »

  • Item, aen onsen aultaer te schilderen ende van een cruys te

vemieven, tsamen betaelt ic Lxmi gulden x stuyvers. » •* Item, aen onsen aultaer die t’Antwerpen gemaeckt es van Avendersteen, betaelt aen den beltsnijder, met die vracht, die zomme van nue lxix gulden. (Compte approuvé le 9 mars 1634.) (2) « Mémoire : in december 1632 es den hoogen aultaer gestelt van Avendersteen ende gemarbert in 1633, den 2n meye, heeft tsamen gecost vjcxix gulden, zonder het heylich Sacramentshuys. (Annotation de la main d’Anne van Zeverdonckt dans le compte cité plus haut. (3) « Item, aen het belt op den hoogen aultaer es t’Antwerpen gemaeckt,