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— 88 — 4me Lettre. r> Monsieur, » Si tost que j’ai eu advis par votre dernière des 12 pistoles que M. Lundens vous a remises, je les ay envoyées à M. Pichery, à Marseille, ayant esté bien aise d’entendre que vous fussiez si prompt à vous en revenir en ce royaume, où il me tarde bien que vous soyez avec contentement et digne recognoissance de vostre vertu. Quant au portraict de M. Rubens, c’est sans doute que je ne puis reporter qu’à grand heur et advantaige de l’avoir de sa main mesme, ne croyant pas avoir mérité de luy donner ceste peine, je me serais bien contenté d’une copie, et eusse désiré que vous y eussiez insisté un peu davantage que vous ne feistes sur ses honnestes offices. Toutes fois, je m’en remets à vostre bonne conduite et disposition. Pour celluy de M. Gevartius, il n’estoit pas de besoing d’attendre ma response pour en aequiter la taxe, car je désire que le Sr Cossiers soit content de toute façon et la chose ne vaut pas la dispute. Je suis bien plus marry qu’il n’y ait quelque moyen d’avoir celluy de M. Erycius Puteanus pour le faire venir en mesme temps que les aultres, et que n’ayez eu response sur le subject de celluy de M. Chifflet, de Bruxelles à cause de la bonne commodité de la correspondance de M. Lundens. » Reste le faict du livre de la Maison de Linden, dont j’ay apprins depuis peu que ce ne sont point