Page:Buies - Récits de voyages, 1890.djvu/63

Cette page a été validée par deux contributeurs.
65
sur les grands lacs

À vingt-six milles au nord de Toronto, on atteint la ligne de faîte entre le lac Ontario et le lac Huron. On est à sept cent cinquante-cinq pieds au-dessus du premier et à quatre cent quinze pieds au-dessus du second.


Un peu plus loin que Newmarket, chef-lieu du comté d’York, auquel Toronto appartient, on voit Holland Landing, à l’endroit où la petite rivière Holland disparaît dans le lac Simcoe. C’est de là que jadis les canots, après avoir remonté l’Humber, repartaient pour entrer dans le lac Simcoe, qu’ils suivaient jusqu’à son extrémité supérieure. Là, après quelques portages, on entrait dans la rivière Severn et, avec elle, on allait déboucher dans la baie Géorgienne.

C’est à Holland Landing que l’on chargeait les grands bateaux qui faisaient le transport sur le lac Simcoe. Le grand navigateur Franklin s’y arrêta, lors de sa première expédition au pôle nord, en 1825. Aujourd’hui on passe par là en chemin de fer, et, lorsqu’on est parvenu à Allandale, une douzaine de milles environ plus haut