rient ; mais comme l’Angleterre, vu la faiblesse de son armée, ne peut intervenir dans les affaires du continent que lorsqu’elle est sûre de deux ou trois bonnes alliances, je me contenterai de vous citer une fable qui vient de paraître et qui résout la question. Voici :
L’Angleterre ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la guerre fut venue ;
Pas le moindre troupier
À mettre sur pied.
Elle alla crier famine
Chez la France ; sa voisine,
La priant de lui prêter
Ses soldats pour les porter
Sur les côtes de Dardanelle :
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Ce service amical
En papier oriental. »
La France n’est plus belliqueuse,
Elle a l’esprit trop prudent.
« — M’avez vous aidée à Sedan ? »
Dit-elle à son emprunteuse.
« — Je dormais, ne vous en déplaise. »
« — Ah ! vous dormiez, j’en suis bien aise,
« — Eh bien ! ronflez maintenant. »
Nous sommes décidément dans l’ère des centenaires. On parle à Paris ni plus ni moins que de célé-