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CHAPITRE II

PRODUCTION

I


Il a suffi d’un quart de siècle pour donner à la valeur des pêcheries canadiennes un essor prodigieux. En 1850, cette valeur ne dépassait pas le chiffre misérable de 800,000 francs. En 1875, elle atteignait déjà près de soixante millions. En 1890, elle se chiffrait à cent millions, et, depuis lors, elle s’est maintenue à ce dernier chiffre, avec plus ou moins de fluctuations peu importantes.

En 1897, néanmoins, le rendement a atteint près de cent quinze millions de francs, en y comprenant les pêcheries d’eau douce.

* * * *

Il importe de bien noter en passant que ce chiffre de cent quinze millions ne représente que la valeur du poisson préparé pour l’exportation et pour l’alimentation de quelques marchés intérieurs. En dehors de cette quantité il y a encore la consommation domestique qui, évaluée à cent livres par tête, donne 400,000,000 de livres. Mettons le