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que se nourrissent également des myriades d’oiseaux aquatiques, durant la saison d’été.


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On calcule que la superficie des côtes des États-Unis, arrosée par le courant du Labrador, est de 75,000 kilomètres carrés, tandis qu’il occupe 330,000 kilomètres carrés des mers canadiennes. De là l’immense supériorité des pêcheries canadiennes sur les pêcheries américaines, puisqu’il est admis que le courant arctique est la demeure des poissons commerciaux et que la presque totalité de ce courant arrose les côtes du Canada.

Il est impossible, en Europe, de se faire une idée de l’étendue, de la valeur et de l’importance des pêcheries du Canada, en même temps que des territoires de chasse au gibier à fourrure, à plumes et à panache que l’on peut découper en vastes sections sur la gigantesque surface de ce pays.


À l’étendue de côtes maritimes sur l’Atlantique, que nous avons indiquée ci-dessus, il faut ajouter les pêcheries maritimes intérieures, telles que celles du fleuve Saint-Laurent, qui arrose un territoire de 600,000 kilomètres carrés, de la rivière Mackenzie qui a 3,300 kilomètres de longueur,