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crudité et la violence des vents du nord-est qui, arrivant en tempête du golfe Saint-Laurent, désolent et glacent les vieilles paroisses du littoral ; nous savons tout cela et que faut-il de plus ? Rien. Rien, si ce n’est de nous mettre résolument à l’œuvre et de seconder par tous les moyens possibles les efforts et le travail de la compagnie du « Grand-Nord ».




TRAVAUX SUR LA LIGNE


Or, ce travail s’accomplit avec toute la célérité et la vigueur qu’il est possible d’y mettre. Depuis la « Jonction de Saint-Tite », près des Grandes-Piles, où aboutit le chemin de fer des Basses-Laurentides, jusqu’à Saint-Jérôme, le grand chef-lieu de la région septentrionale en arrière de Montréal, il y a une distance de 92 milles. Là-dessus, 28 milles sont actuellement construits et en pleine activité, de St-Jérôme à St-Liguori, dans le comté de Montcalm, en sorte qu’il ne reste plus que 64 milles à faire pour réunir St-Jérôme au St-Maurice. À cette extrémité-ci de la ligne les travaux ont été poussés vigoureusement ; lorsque la ligne sera construite jusqu’à St-Jérôme, elle s’y raccordera avec le « Pacifique Canadien » qui la mettra en communication directe avec Montréal et tout le continent américain. Restera alors à construire la section de St-Jérôme à Grenville, qui n’a que 35 milles de