du rivage, car il est coupé à pic… Le plus haut que montent les marées du printemps et de l’automne est dix-huit pieds ; en été, c’est douze pieds… »
« À Tadoussac, » dit à son tour M. Hamel, attaché à l’expédition en qualité d’arpenteur, « la Compagnie des Postes du Roi a un poste de traite avec les sauvages, comprenant neuf bâtisses pour magasins, hangars, outre la maison du Poste, de 60 pieds sur 20, et une chapelle de 25 pieds sur 20. Un missionnaire y vient chaque année passer quelque temps… »
Citons enfin M. Bouchette : « Cet établissement (Tadoussac) est le plus considérable des Postes du Roi, étant composé de treize bâtiments, y compris une chapelle. La résidence de l’agent de la compagnie est un joli bâtiment d’un étage et d’une grandeur commode, avec un assez bon jardin, dont une partie produit, avec d’autres endroits aux environs, les légumes que consomment les gens du poste. Le toit rouge de la chapelle et son clocher, les bâtiments environnants, la rangée des petites pièces de terre cultivées sur le bord de la plaine qui s’étend jusqu’au pied des montagnes, laissant à découvert en plusieurs endroits les rochers nus et montrant les ravages destructeurs du feu qui a teint les bois dont leurs sommets sont couverts, les beaux sapins qui s’élèvent en autant de cônes au-dessus de la terrasse qui fut autrefois, je pense, le siège des fortifications