Page:Buies - Le Saguenay et la vallée du lac St-Jean, 1880.djvu/341

Cette page a été validée par deux contributeurs.

devra, en favorisant la colonisation des belles terres du lac Saint-Jean, créer sur son parcours une série d’établissements depuis Saint-Raymond jusqu’au Lac, à part le grand trafic de bois de commerce qu’il commande.

D’après mes observations en général, je reconnais que les rapports de M. Dumais, A. T. C., relativement à l’exploration de ce district, sont exacts ; et je crois qu’au fur et à mesure que la colonisation fera des progrès dans ce territoire, de nouvelles étendues de bonnes terres seront découvertes.

Votre tout dévoué,
(Signé,) JAMES CADMAN,
Ingénieur-en-chef
du Chemin Québec et du Lac Saint-Jean.

Le rapport de M. l’ingénieur Cadman était appuyé par l’opinion de M. Light, ingénieur-en-chef de la province, exprimée en ces termes :

Québec, 4 juin, 1880.
A. M. J. G. SCOTT,
Secrétaire du
Chemin de fer de Québec et du lac Saint-Jean.

Monsieur. — J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre du 3 de ce mois, avec les rapports, plans et profils des arpentages des deux différentes routes propres à la construction de votre chemin de fer du lac Saint-Jean. Vous me demandez mon avis sur l’ensemble du projet, dans le but de guider la compagnie dans le choix de la meilleure route pour la construction de son chemin de fer.

Après un examen attentif des pièces, je trouve que les traits marquants de ces deux routes se distinguent comme suit : —